C’est la grande période de migration des aspes vers les zones propices où ils pourront, quand la température de l’eau sera idéale, entamer leur reproduction et assurer la pérennisation de l’espèce. Le processus de reproduction de l’aspe comporte des similitudes avec les autres poissons mais aussi de nombreuses particularités propres à cette espèce qui ne finit pas de nous étonner. Julien Mathien a consulté des études à ce sujet et échangé avec des experts du cyprinidé carnassier. Révélations étonnantes.
On sait que l’aspe est un poisson rhéophile qui aime passer la majeure partie de son temps au cœur des courants dans lesquels il se déplace en effectuant des allers-retours entre un poste amont et un situé en aval sur une distance pouvant atteindre cinquante kilomètres journaliers afin de trouver le confort d’une zone oxygénée où la nourriture est abondante. Un comportement atypique qu’il perd dès lors que la température de l’eau descend en dessous des dix degrés à la fin de l’automne. Il se déplace alors comme tous ses cousins cyprinidés et la plupart des autres poissons et migre vers le lit profond de la rivière, en aval comme en amont, selon la proximité des zones de confort,…
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