Depuis toujours, un de mes rêves de pêcheur est de devenir local. Attention, je parle de devenir un vrai pêcheur local, hein! Pas d’habiter à 50 km du premier accès de la rivière ou de me taper une heure de route pour m’approcher du seul lac intéressant du quartier! Non, moi je veux aller à la pêche à vélo, tendre les lignes deux heures sans que ça me flingue ma journée, aller promener le chien le soir en comptant les sauts de carpes. Ce genre de trucs, quoi.
J’ai beau avoir axé ma vie de manière à avoir un maximum de temps libre pour pratiquer ma passion, mon temps de pêche se voit fondre comme neige au soleil année après année. Cet élément bouleverse concrètement ma manière de pratiquer. Même si je suis allergique aux pêches de « siège » et que je ne réalise quasiment que des pêches « rapides », j’ai besoin de temps pour m’imprégner des éléments ou d’un site en général. Le fait de n’être local d’aucune eau et de ne collecter aucune info implique une adaptation rapide, car je ne suis là que pour une durée donnée, sans savoir ce qu’il s’est passé avant mon arrivée. C’est comme prendre un film en cours de lecture.…
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